C’est sous le thème « Planète Océan : les courants changent » que les Nations Unies, en cette journée mondiale des Océans, souhaitent voir les forces de tous – décideurs, leaders autochtones, scientifiques, entreprises des secteurs publics et privés, citoyens – s’unir pour donner la priorité à l’océan. Cette source de vie, couvrant plus de 70% de la planète, produisant plus de 50% de son oxygène et abritant la majeure partie de la biodiversité terrestre, soutient en effet la subsistance de l’humanité toute entière. Avec 90 % des populations de gros poissons déjà épuisées et 50 % des récifs coralliens détruits, l’océan est en danger. Principale fautive ? La pollution plastique. Le constat est lourd et appelle une prise de conscience et une action rapide.
La bonne nouvelle ? Des solutions existent. Zoom.
Traiter, prévenir et transformer
Telle est la stratégie de Veolia pour lutter contre les pollutions terrestres à la source et les transformer en ressources. Avec 80% des pollutions provenant de la terre et 60% de la population mondiale vivant près des côtes, nous sommes en effet tous concernés par la pollution des océans. Pour inverser la tendance, le Groupe propose de passer d’une logique d’économie linéaire à une logique circulaire. Veolia s’engage ainsi à nettoyer l’espace côtier et collecter, traiter, valoriser les eaux usées et les déchets. Le Groupe s’emploie également à prévenir et réduire la vulnérabilité des territoires en contribuant à mettre en place des écosystèmes vertueux et innovants. C’est ainsi qu’à Copenhague au Danemark, Veolia a mis en place un outil de modélisation et de contrôle permettant, en cas d’intempéries, d’éviter le déversement des eaux usées dans la nature. Enfin, cette stratégie de préservation des océans implique de transformer les modes de production et de consommation pour réduire les pollutions à la source. Dans ce but, Veolia a créé PlastiLoop, une offre globale inédite permettant à ses clients, de s’approvisionner en résines de plastique recyclées de qualité partout dans le monde.
Moins de plastique dans les océans passe donc par une logique d’économie circulaire et donc de recyclage. Dans ce sens, de nombreuses initiatives se développent de par le monde. Comme aux Emirats arabes unis où Veolia a développé une solution de collecte des recyclables appelée RECAPP : le premier service gratuit, à domicile ou dans des lieux de fort passage pour accompagner et récompenser les citoyens dans leur effort de recyclage. Dans ce pays où l’on compte 4 milliards de bouteilles en plastique consommées chaque année et 40% de tout le plastique du pays, utilisé à usage unique, le changement est amorcé.
Agir pour un océan durable
C’est à travers la recherche ou encore la sensibilisation que la fondation Veolia œuvre chaque jour pour trouver des solutions et enrayer la dégradation par des actions de sensibilisation afin d’imaginer un avenir désirable. C’est ainsi qu’elle soutient l’initiative « Ocean Acidification and other ocean Changes - Impacts and solutions » (OACIS), lancée par la Fondation Albert II de Monaco (FPA2), étudiant l’ajout de minéraux alcalins pour lutter contre l’acidification des océans.
Elle est également partenaire de la Fondation Tara Océan qui mène des études scientifiques à bord de la goélette Tara, véritable laboratoire flottant ayant déjà parcouru depuis 2003, près de 570 000 kilomètres, faisant escale dans plus de 60 pays lors de 12 expéditions menées en collaboration avec des laboratoires et organismes internationaux d’excellence.
Et si garantir à l’océan un développement durable représentait le principal enjeu du 21e siècle ?