Les 6 et 7 décembre au Palais de Tokyo à Paris, responsables d’entreprise et responsables politiques se sont réunis autour du thème « Réconcilier les deux France ». Les débats ont porté sur trois fractures - sociétale, entrepreneuriale et digitale - et sur la nécessaire réconciliation entre métropoles et territoires.
Dans un environnement économique et social en pleine mutation, marqué par le bouleversement des relations entre la société civile et les entreprises, ces dernières sont de plus en plus questionnées : sur leur contribution à l’intérêt général ; sur leur volonté de servir toutes leurs parties prenantes, et non pas quelques-unes ; sur leur capacité à préparer le long-terme.
« Il faut imaginer un nouveau paradigme de l’entreprise »
De nouveaux enjeux collectifs surgissent, que les pouvoirs publics ne peuvent traiter seuls : la protection de l’environnement, les conséquences de la mondialisation, l’insertion des jeunes. L’entreprise doit donc elle aussi apporter des éléments de solution. Dans ce cas, elle sert alors l’intérêt général et pas seulement des intérêts particuliers.
La « raison d’être de l’entreprise », pour une nouvelle définition de la réussite économique
En France, la Loi PACTE, votée en première lecture à l’Assemblée Nationale, propose que l’entreprise soit gérée “en considérant les enjeux sociaux et environnementaux” et que son objet social puisse préciser sa raison d’être.