Veolia lance la 3e session du dispositif de concertation "+1, pour une écologie en actions” sur le thème “Former”

Après “Ecouter” (session #1 du 14 septembre) et “Décider” (session #2 du 12 octobre), la session #3, le 7 décembre à la REcyclerie de Paris, porte sur le thème “Former”. A nouveau, les 50 parties prenantes de Veolia se mobilisent autour d’une dynamique commune au service de la transformation écologique. Retour sur les ateliers de la session précédente dédiée à la conversion de l’écoute en prise de décision.


Session #3 du 7 décembre sur le thème “Former” : inventer les compétences de demain

Si la transformation écologique implique de repenser nos façons de faire, nos modes de production et de consommation et plus largement nos modes de vie et nos priorités, cette bascule s’accompagne nécessairement d’une évolution des connaissances, des savoir-faire et savoir-être. Alors, quelles sont les « compétences » d’avenir et comment favoriser leur émergence ? Tels sont les thèmes de la session #3 du dispositif “+1, pour une écologie en actions”, qui réunit les membres du collectif “+1” ce mardi 7 décembre à la REcyclerie de Paris.


Olivier Carlat, directeur de la formation et du développement social de Veolia et Matthieu Dardaillon, président co-fondateur de Ticket for Change, présenteront leur vision des futurs savoir-faire et savoir-être exigés par la transformation écologique. Cinq membres du collectif “+1”, par catégorie de parties prenantes de Veolia, témoigneront de leur expérience des deux premières sessions ainsi que des enjeux, selon eux, de la formation dans la mise en œuvre de la transformation écologique. 

Olivier Carlat
Matthieu Dardaillon

 

Retour sur la session #2 Décider

Lors de cette seconde session il s’agit d’œuvrer à comprendre comment mieux décider collectivement, pour parvenir à une création de valeur davantage partagée , a introduit Fanny Demulier, coordinatrice du comité de pilotage de la raison d’être de Veolia, en rappelant que l’envie de travailler de manière décloisonnée est au cœur de ce collectif.

De fait, « l’entreprise d’aujourd’hui – et encore plus celle de demain, parions-le – n’agit pas seule », a souligné Anne Le Guennec, directrice générale des activités Recyclage et Valorisation des Déchets France de Veolia. «

Pendant longtemps, l’économie circulaire et l’écologie, c’était un geste très individuel. L’enjeu aujourd’hui est de réconcilier le geste citoyen et les choix stratégiques de l’industrie afin de répondre collectivement et efficacement aux défis de la transformation écologique. Il faut aider l’industriel à mieux produire grâce à l’écoconception, mais aussi le citoyen à mieux trier et recycler.

Le docteur en neurosciences et journaliste scientifique Sébastien Bohler, a expliqué qu'il n’existe pas de cerveau collectif. L’être humain est doué pour collaborer sur les aspects techniques, mais pour décider collectivement, cela devient difficile au-delà de quelques personnes. Pour y parvenir,

il faut se détacher de l’emprise de notre striatum, cet organe du cerveau qui récompense avec de la dopamine nos comportement consommateurs de ressources et émetteurs de pollutions . [...] Il est urgent de créer de nouvelles visions du monde partagées, [...] , pour prendre des décisions avec « moins de dopamine et plus de sens. 

Anne Le Guennec
Sébastien Bohler
Sébastien Bohler

 

Témoignages de participants du collectif +1


Écouter toutes les parties prenantes c’est très important, mais sans décisions derrière, la transformation écologique ne se fera pas. La décision collective est un processus complexe car il y a beaucoup de freins. Notre cerveau nous incline à l'intérêt personnel. Ce que j’ai trouvé intéressant avec cette méthodologie, c'est que des experts nous ont parlé du sujet en amont et cela nous a permis de fluidifier la discussion et la venue des idées , a témoigné Marie de Penanros, directrice RSE transformation et qualité ALD - partie prenante Société.

Avec cette session nous essayons de voir comment trouver collectivement un chemin pour élaborer une décision complexe mais partagée , a expliqué Pierre-Emmanuel Reymund, responsable Prospection partenariats innovations territoriales de Toulouse Métropole - partie prenante Clients.

Là nous avons besoin de décider pour l'intérêt général, et c’est un réel enrichissement à travers des rencontres de personnes aux profils variés et aux idéaux très différents. Dans ce contexte, on a senti qu’il fallait prendre en compte cette complexité afin de prendre la meilleure décision possible , a ajouté Zoé Constantin, directrice investissement Impact Partenaires - partie prenante Actionnaires.

La décision, c'est une dynamique collective, un travail en équipe avec des gens qui pensent différemment de nous et qui peuvent être une source d’inspiration , a constaté Xavier Leflaive, administrateur principal OCDE - partie prenante Planète.

Décider c’est engager ses idées. C’est aussi être légitime dans les décisions dont on a à rendre compte et qui ont un impact plus ou moins important. Ici, nous sommes des ambassadeurs de la transformation écologique. Si tout le monde pouvait repartir avec des morceaux de solutions et pouvoir les diffuser, ce serait déjà une première victoire du collectif, a conclu Abdelkhalik Zenati, chef de service Veolia SARP - partie prenante Salariés.

Après l’intervention des deux experts et les témoignages de 5 membres du collectif (1 par catégorie de parties prenantes), les 50 participants se sont répartis en sous-groupes pour un atelier d’intelligence collective. L'enjeu : penser le long terme tout en amorçant le changement rapidement. Ils ont imaginé des dispositifs de décision pour dépasser les conflits à l’aide de 10 situations imaginaires. Des solutions concrètes ont émergé de ce détour par la fiction, autour de cinq thématiques : comment créer les conditions de la co-construction ? Comment choisir un cap et le tenir ensemble ? La vision écosystémique : comment identifier les relations d’interdépendance entre les parties prenantes ? Comment qualifier le problème et les responsabilités ? Comment s’impliquer dans le processus de décision ?

> Pour plus de détails, lire le compte rendu détaillé de la session 2

Les objectifs du dispositif +1
Ce prototype de concertation initié par Veolia, en partenariat avec Usbek & Rica et la REcyclerie, et avec le soutien du Comité 21 est un collectif de 50 parties prenantes de Veolia (salariés, clients, actionnaires, société, planète), venant d’horizons différents, réunies pour travailler ensemble à la mise en œuvre concrète de la transformation écologique. Cet atelier d’intelligence collective utilise le design thinking pour transformer les idées et les projets en actions concrètes. 

À l’issue des trois sessions, les résultats seront disponibles en open source et partagés au sein d’un livrable, afin de les rendre opérationnelles et adaptables à d’autres contextes, par tous ceux qui souhaiteraient s’en inspirer. L’impact recherché est l’impulsion d’un travail en mode décloisonné. Cette manière de travailler ensemble vise à élargir l’écosystème des acteurs en présence et à confronter des points de vue différents pour concevoir et déployer des solutions utiles au plus grand nombre.

 

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