“Mieux respirer, c’est ça l’idée”... de la Journée nationale de la qualité de l’air, organisée en France le 14 octobre.
Enjeu de santé publique dans de nombreux pays, la qualité de l’air dépend des concentrations de polluants et notamment des particules et des oxydes d’azote liés à l’activité de nombreux secteurs qui polluent l'atmosphère (industrie, transports, tertiaire, agriculture). Pour agir à l'intérieur comme à l'extérieur, Veolia propose une gamme étendue de solutions de gestion de la qualité de l'air : assainir l’air dans les hôpitaux, surveiller le CO2 et les particules fines dans les écoles, prévenir les allergies aux pollens, éviter les mauvaises odeurs. Illustration par des cas concrets.
Assainir l’air du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)
Dans les hôpitaux, les maladies nosocomiales restent un enjeu sanitaire critique. 30% d’entre elles sont des infections respiratoires. Veolia, le CHUM et l'Université de Laval, ont travaillé en partenariat pour élaborer une méthodologie sur le suivi de la qualité microbienne de l'air intérieur dans les gaines de ventilation. Cette méthodologie et les paramètres de surveillance associés ont fait l'objet de publications scientifiques. Avec la solution IAQ HOSPITALS conçue au Canada, Veolia complète sa gamme de solutions Air Control pour les hôpitaux et réduit ainsi le risque de contamination par l’air de maladies nosocomiales.
Surveiller le CO2 et les particules fines dans les écoles
En France près de Lyon, la ville de Meyzieu a confié à Veolia l'équipement des réfectoires de 8 écoles et 2 crèches avec des capteurs de CO2, pour limiter le risque de propagation du coronavirus par aérosols. Des voyants lumineux alertent les équipes pédagogiques, en temps réel, de la nécessité d’aérer ces espaces.
Cette solution AIR Control COVID répond aux recommandations gouvernementales en matière de surveillance du CO2 dans les établissements accueillant des jeunes enfants. Les équipes techniques de la ville disposent d’un tableau de bord pour suivre l’ensemble du parc de capteurs. Cette solution participe activement à la diminution des risques de propagation du virus.
Au Raincy en Ile-de-France, des centrales de traitement de l’air équipent depuis 2019 deux écoles regroupant 600 élèves pour garantir une bonne qualité de l'air intérieur. En effet, la qualité de l’air intérieur est un enjeu pour la santé des écoliers : leur système respiratoire n’ayant pas atteint leur maturité, ils sont plus vulnérables aux pollutions. Une mauvaise qualité de l’air impacte également leurs capacités d’apprentissage. Veolia supprime les sources de pollution extérieures en filtrant l’air distribué à l’intérieur des bâtiments, en transposant dans les écoles ses technologies de traitement de l’air destinées aux hôpitaux ou aux salles blanches. Des capteurs ont aussi été installés pour mesurer en temps réel la température, l’humidité, le CO2, les composés organiques volatils et les particules fines. Ils permettent d’optimiser les installations et d’alimenter un tableau de bord qui atteste des résultats obtenus. Le Groupe accompagne par ailleurs les enseignants et les enfants, via des outils pédagogiques, pour qu’ils deviennent acteurs de la qualité de l’air qu’ils respirent à l’intérieur des écoles.
Prévenir les allergies aux pollens
En France, un quart de la population est allergique aux pollens. D’ici 30 ans, 50 % sera concernée. Les émissions de pollens dans l’air ne pouvant pas être contrôlées, la réduction du risque d’exposition de la population passe par la mesure rapide, locale et fiable de la quantité de pollens dans l’air, afin d’alerter les personnes allergiques. Veolia, en partenariat avec Lify Air, a mis en place un dispositif de contrôle avec 4 stations de mesure dans la métropole de Lille. La start-up Lify Air fournit les capteurs et analyse les données en temps réel. Elles sont ensuite synthétisées sur un tableau de bord. Dès le printemps 2022, il sera possible de suivre en direct les différents pollens présents dans l’air de la métropole afin de permettre aux personnes allergiques d’adapter leur comportement et leur traitement médical.
Éviter les mauvaises odeurs
En Espagne et en France, Veolia développe une solution de suivi et de modélisation des odeurs pour accompagner ses clients sur leurs problématiques olfactives. Avec .numtech, PME française spécialisée dans le développement de systèmes de pilotage d’infrastructures en fonction de leur impact sur la qualité de l’air et les odeurs, Veolia propose de visualiser et modéliser, en temps réel ou en mode prévision, les nuisances olfactives d’une installation industrielle. Cette solution est déployée sur la station d’épuration de Nîmes Ouest, où 20 capteurs mesurent la pollution de l'air et les odeurs et assurent un suivi des concentrations par visualisation et modélisation, en répondant aux réglementations sur les émissions de polluants.
Un système équivalent a été déployé en Espagne sur la station d’épuration d’un papetier. Avec cette solution, les équipes de Veolia sont en mesure de prévenir les épisodes odorants et préservent la qualité de vie des riverains.
Evaluer, agir et accompagner”, c’est la démarche proposée par Veolia pour améliorer durablement la qualité de l’air. Odeurs, pollens, CO2…, le premier enjeu est de rendre visible et de quantifier les niveaux de pollution. Cela permet ensuite de mettre en œuvre des solutions de remédiation et de garantir dans la durée une bonne qualité de l’air. En complément, l’implication des parties prenantes permet de tenir compte de leur ressenti et de les associer au plan d’actions dans la durée », explique Frédéric Bouvier, directeur du Pôle de compétences Air de Veolia.
Capteurs et purificateurs d’air
Chaque semaine, Veolia déploie en France ses solutions de monitoring et de garantie d’une bonne qualité de l’air intérieur (capteurs, purificateurs ou centrales de traitement d’air) comme, par exemple, dans un centre de formation professionnelle, une administration régionale, un cabinet de prothèse dentaire, des EHPAD, des écoles, des bureaux, ou un lieu de culte.
Un enjeu mondial de santé publique
Causant plus de 7 millions de décès prématurés dans le monde par an (chiffres OMS 2018), la pollution de l’air est le quatrième facteur de risque de mortalité dans le monde. L’air intérieur est souvent plus pollué que l’air extérieur, alors que nous passons 80 % de notre existence dans des bâtiments. Selon l'Observatoire de la qualité de l’air intérieur dans les écoles en France : en 2021, 100 % des classes présentent des concentrations en particules fines supérieures à la norme de l’OMS ; 41 % des écoles ont au moins une classe trop confinée ; et 15 à 20 % des classes présentent des concentrations en benzène et formaldéhyde supérieures à la norme
Pour en savoir plus
> Veolia Lify Air et .numtech seront présents au salon Pollutec de Lyon du 12 au 15 octobre 2021.
> Solution : Améliorer la qualité de l’air intérieur des bâtiments