Les énergies vertes au coeur de l’indépendance énergétique

FOCUS
champ avec un technicien

Veolia met en œuvre deux nouveaux projets qui vont compléter les solutions existantes en faveur de sources d'énergies locales, pérennes et bas carbone. 

En Finlande, Veolia lance le plus grand projet au monde de bioraffinerie produisant du bio-méthanol neutre en CO2 à partir du procédé de fabrication de pâte à papier. Et en partenariat avec Waga Energy, le Groupe met en service la plus importante unité de production de biométhane valorisant le biogaz d’une installation de stockage de déchets non dangereux en France et l’une des plus importantes en Europe.

Communiqués de presse :
Production du bio-méthanol neutre en CO2
Veolia et Waga Energy : prodcution de bio-méthane

Gwenaël Le Fournis

Veolia est aujourd’hui l’un des plus grands producteurs d’énergie à partir de biogaz au niveau mondial avec un gisement de ressources en énergie primaire de près de 6 TWh annuels. Le Groupe produit un total de 1,6 TWh de biogaz en France, soit 10 % de la production française visée par la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie pour 2023. Le pôle d’écologie industrielle à Claye-Souilly est le plus grand site de production de biométhane en France à partir des déchets municipaux et industriels enfouis, et l’un des plus grands en Europe, avec une capacité de production de 0,12 TWh de biométhane. L’installation d’une unité de production de biométhane située sur le pôle d’écologie industrielle  Claye-Souilly permet d'augmenter la quantité d'énergie récupérée du biogaz émis par les déchets, et ainsi maximiser la production d’énergie sur site, dans une démarche d’écologie industrielle et territoriale. Plus globalement, Veolia se positionne comme un producteur d’énergie à partir des déchets de toutes sources, sur un large portefeuille d'énergies renouvelables, notamment  pour produire du biométhane en purifiant le biogaz émis par les déchets organiques, mais aussi pour produire, du biométhanol, de l’hydrogène ou du carburant d’aviation durable. L’ambition du Groupe est ainsi de devenir un des premiers acteurs de la filière de biométhane et de développer davantage de capacités de production d’énergies vertes, pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, en réduisant les émissions de CO2 du Groupe et de ses clients et en s’adaptant aux besoins énergétiques des territoires. Ce projet contribue également à la sécurité énergétique, à travers le développement  des sources d’énergie locales, pérennes et bas carbone pour substituer les importations du gaz naturel d’origine fossile, a expliqué Gwenaël Le Fournis, Traitement, recyclage et valorisation déchets solides - responsable du pôle stockage de Veolia.

 

Une offre déjà riche :

Aperçu

• Quand le biogaz devient électricité renouvelable

Au Brésil, Veolia accélère le remplacement des combustibles fossiles par de l'électricité renouvelable.  en mettant en service trois nouvelles centrales électriques sur trois de ses centres de valorisation des déchets. Ces unités produisent 12 400 kWh par an d’électricité renouvelable à partir du biogaz issu de la décomposition des déchets organiques. Ceci permet de couvrir les besoins en électricité et en chauffage d’une ville d’environ 42 000 habitants.

• Quand une ancienne mine de charbon produit de l‘énergie verte

L’ancienne mine de charbon d’Ipswich, dans le Queensland australien, est devenue un centre de stockage de déchets et de production d’énergie verte. Avec une capacité de production d’électricité de 3,3 MW à ce jour (soit l’équivalent des besoins de 2 500 foyers) et de 10 MW d’ici 2025, le site contribue de manière significative aux objectifs de réduction de l’empreinte carbone de la région. En effet, il devrait permettre d’éviter l’émission de 3 millions de tonnes de GES dans les dix prochaines années.

 

 

usine bioréacteur Ti Tree en Australie

• Quand les boues deviennent source d’énergie

Au Chili, Veolia produit de l'énergie à partir des eaux résiduaires de l’une des plus grandes stations d'épuration au monde, la Farfana. Non seulement le Groupe dépollue les eaux usées de 7 millions d’habitants du Grand Santiago, mais grâce à la méthanisation des boues et une technologie innovante de traitement de l’azote, il produit suffisamment d’énergie verte (biogaz, électricité et chaleur) pour garantir à la station une parfaite autonomie énergétique. Il s’agit d’une véritable “ biofactory” : 0 déchets, 0 impact environnemental, 0 énergie fossile et production de nouvelles ressources (fertilisant). 

• Quand les combustibles solides de récupération (CSR) remplacent les énergies fossiles 

Dans un grand projet d’écologie industrielle baptisé Dombasle Énergie, Solvay et Veolia viennent de lancer la construction d’une centrale de production d’énergies bas carbone. Située sur le site de production de carbonate de soude de Dombasle-sur-Meurthe (France), cette unité de cogénération  remplacera le charbon par des combustibles solides de récupération (CSR). Ce projet assure la compétitivité de ce site historique de Solvay et réduit de 50 % ses émissions de CO2.

Comprendre en vidéo : La valorisation énergétique des déchets

 

• Quand la biomasse devient chauffage urbain

Pécs, cinquième ville de Hongrie, utilise le plus grand réseau de chaleur 100 % biomasse d’Europe. Deux unités de cogénération biomasse sont alimentées par 180 000 tonnes par an de paille et 400 000 tonnes par an de bois et résidus de bois, fournis par des exploitants agricoles et des forestiers locaux. La centrale couvre 60 % des besoins en chaleur de la ville et évite l'émission de 400 000 tonnes par an de CO2.

Comprendre en vidéo : La cogénération biomasse

 

 

paille dans l'usine de biomasse à Pecs en Hongrie

 

• Quand la transition énergétique passe par la performance verte

A la Ciotat (France), la Société des Eaux de Marseille (SEM) installe 500 m2 de panneaux photovoltaïques sur son toit-terrasse. Il s’agit de l’un des quatres projets similaires, qui permettront à la SEM de couvrir 41% des besoins en électricité des sites concernés. Ainsi, Veolia sécurisera sur une période de 20 à 30 ans non seulement son approvisionnement en énergie, mais également les coûts associés. En fin de vie, les panneaux utilisés seront recyclés, ce qui inscrit pleinement ces projets dans une démarche vertueuse d’économie circulaire et de performance plurielle.