Initié par Veolia, le collectif « +1, pour une écologie en actions » est un dispositif de coopération et de concertation unique. Celui-ci mobilise des représentants de l’ensemble des catégories de parties prenantes de Veolia issus d’horizons différents et vise à trouver un chemin commun au service de la transformation écologique.
Véritable amplificateur de coopération, d’idées et d’innovation, et outil opérationnel, ce dispositif a été l’opportunité, lors d’une récente rencontre organisée en présence de Jean-Michel Blanquer au sein de l’école et accélérateur de transformation écologique Terra Academia, de développer neuf règles d'or de la coopération. Ces règles, fondées sur l'intelligence collective et la volonté de s'engager ensemble, sont essentielles pour faire de la coopération le levier majeur d’une action efficace et réussie.
Issues du travail du collectif +1 dans le cadre d’un atelier d’intelligence collective, ces règles permettent d’accélérer la mise en place concrète de la stratégie partie prenantes de Veolia.
Les règles d’or de la coopération entre parties prenantes pour accélérer la transformation écologique :
1. La coopération émerge d’une ambition commune
À la base de toute coopération se trouve une ambition partagée qui dépasse les intérêts individuels des organisations impliquées. Il est crucial de définir cette ambition, de s'aligner sur ses objectifs et de trouver un terrain de jeu commun où tous les acteurs peuvent collaborer efficacement.
2. La coopération ne part pas toujours d’un projet concret, elle peut commencer par une rencontre
La coopération ne nécessite pas toujours un projet concret dès le départ. Elle peut débuter simplement par une rencontre, une envie commune de travailler ensemble, et la volonté de partager des expériences et des idées. Ce désir d'engagement est souvent motivé par une cause ou des défis communs à résoudre.
3. La coopération passe par l’identification de ses alliés
Pour réussir un projet de coopération, il est indispensable de cartographier les acteurs pertinents et intéressés par le projet. Cela inclut non seulement les alliés mais aussi ceux qui peuvent avoir des points de vue divergents. Comprendre et résoudre les dissensus est essentiel pour renforcer la mise en œuvre du projet.
4. La coopération passe par l’identification de points de vue divergents
Identifier les acteurs qui s'opposent au projet, comprendre les raisons de leurs désaccords et intégrer ces différents points de vue permet de résoudre les controverses de manière collective.
5. La coopération passe par la diversité des profils et des expériences
La diversité des profils enrichit la coopération par une multitude de perspectives et d’expériences. Cela permet non seulement d'anticiper divers défis mais aussi d'innover et de trouver des opportunités inédites.
6. La coopération signifie trouver et parler un langage commun
Pour coopérer efficacement, il est essentiel d’établir un langage commun et une compréhension partagée des enjeux et des solutions. Reformuler et vérifier l’alignement de tous les participants permet de garantir une action cohérente et collective.
7. La coopération demande de l’énergie mais elle en fait gagner sur le long terme
Coopérer demande un effort de mobilisation des parties prenantes. Certaines sont essentielles à la réussite du projet, même si elles ne sont pas les plus impliquées. Il faut se mettre en action pour les engager, tout au long du projet.
8. La coopération doit s’inscrire dans le temps long
La mobilisation des parties prenantes demande un effort initial significatif, mais cet investissement est rentable à long terme. Engager les acteurs tout au long du projet, par la conviction et la narration, assure une meilleure mise en œuvre et pérennité des initiatives.
9. La coopération doit s’incarner sur une échelle locale
Les projets stratégiques doivent s’ancrer dans une vision locale tout en visant des impacts globaux. Cette dualité permet de combiner la profondeur des actions locales avec l'ampleur des objectifs globaux, renforçant ainsi l'efficacité et la portée de la coopération.
Ces neuf règles, issues des échanges du collectif +1, illustrent l'importance de la coopération dans la transformation écologique. En intégrant ces principes, les acteurs peuvent renforcer leurs actions et accélérer les progrès vers une écologie durable et inclusive.
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