La journée internationale de la diversité biologique aborde aujourd’hui le thème : "Notre biodiversité, notre nourriture, notre santé". Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, nous alerte : « Qu’il s’agisse des espèces ou des écosystèmes, la diversité biologique est indispensable à la santé et au bien-être de l’espèce humaine. J’exhorte tous les acteurs à prendre de toute urgence des mesures de protection et de gestion durables pour préserver la vie dans toute sa richesse et sa fragilité. »
Dans un monde où les enjeux de sécurité alimentaire et d’autosuffisance sont critiques, la biodiversité est essentielle. La mission de Veolia « Ressourcer le monde » passe aussi par la préservation de la biodiversité, qui apporte matières premières, nourriture, eau potable et molécules indispensables à la santé humaine.
Lors du press day organisé par Veolia en février 2018, le PDG du Groupe Antoine Frérot, abordait la question : “Comment nourrir 9 milliards d’humains en 2040 ?”. Les métiers de Veolia sont directement connectés aux milieux naturels (eau, air, sol). Ils contribuent à protéger l’environnement, notamment en rendant aux rivières une eau dépolluée par le traitement des eaux usées, ou en limitant la pollution des sols et des milieux aquatiques par la collecte, le traitement des déchets ménagers et industriels. D’ici à 2050, compte tenu de la croissance démographique et de l’explosion des classes moyennes, la production alimentaire mondiale devrait augmenter de 50%.
Les solutions de Veolia pour préserver la biodiversité :
Développer l'agriculture urbaine
Dans une ère décarbonée, il faut rapprocher la production de la consommation et créer de nouveaux systèmes de production agricole au cœur des villes. Selon la Food and Agriculture Organisation (FAO), l'agriculture urbaine qui nourrit déjà 800 millions de citadins dans le monde, assurera la sécurité alimentaire des métropoles de plus en plus étendues. C’est là un secteur stratégique de Veolia qui soutient des projets pilotes et anticipe l’évolution future de ses métiers. Quelques exemples :
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“CultiCime” du programme « Parisculteurs » de la Ville de Paris : 1 000 m2 sont cultivés sur le toit d’un centre commercial à Aubervilliers (Île-de-France) et ont généré 12 emplois. Un projet de l’association d’insertion “Espaces”, soutenu par la fondation Veolia.
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A Marseille, une ferme urbaine participative installée sur une friche de la Rocade L2 développe une offre locale de produits maraîchers biologiques. Un projet de l’association Heko Permaculture, soutenu par la fondation Veolia.
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« Villes Fertiles by Veolia », à Lille : une ferme pilote de micro-maraîchage bio-intensif en permaculture cultive 420 variétés différentes sur une parcelle de 6 000 m2. Ces cultures intensives sur des surfaces réduites utilisent du compost pour nourrir le sol et préserver une microfaune qui accroît la fertilité et la biodiversité.
L'économie circulaire des nutriments
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En Allemagne, Veolia a mis au point une technologie par déshydratation des boues et digestion anaérobie, qui permet de récupérer le phosphore des eaux usées municipales : nutriment essentiel à la vie, le phosphore est un fertilisant utilisé en agriculture. Cette technologie recycle le phosphore en circuit court pour l’agriculture.
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En Europe, Yara et Veolia ont signé un partenariat pour développer l’économie circulaire des nutriments au sein des chaînes de production alimentaire et agricole. A partir de déchets verts et de boues d'épuration, l'ammoniac est recyclé en nitrate de sodium, utilisé pour traiter les eaux usées.
Les ressources alimentaires du futur
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En France et en Malaisie, Veolia est partenaire des startups Mutatec et Entofood : des larves de Hermetia illucens (ou mouche soldat noire) se nourrissent de déchets alimentaires. À partir de ces larves, Entofood produit de l’huile, des farines riches en protéines et des engrais organiques. Cette bioconversion permet d’éviter de nourrir les poissons d’élevage avec d’autres poissons ou à partir de protéine cultivée au détriment de cultures vivrières ou de forêts.
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Une ferme urbaine en aquaponie à Bruxelles : ce type de culture associe poissons et plantes dans des modèles circulaires de gestion de l’énergie, de l’eau et de la biodiversité.