A Toulouse, la 8ème édition (16 au 18 novembre) du sommet de l’innovation Futurapolis interroge nos modes de vie et nos démocraties, en confrontant différentes visions du futur de l'innovation et du progrès. Antoine Frérot, PDG de Veolia, y a présenté sa vision des grands enjeux de l'environnement. Et Frédéric Van Heems, directeur général de l’activité Eau en France de Veolia, a participé à la table ronde sur la question : « Dans 20, 30 ans, y aura-t-il encore de l'eau ? »
De plus en plus préoccupés et concernés par les conséquences de la pollution, les jeunes apportent leur dynamisme et leur créativité pour trouver des réponses aux problèmes de l'environnement. Pour Antoine Frérot, “Ils doivent pour cela se former à la compréhension de phénomènes complexes. Et leur passion sera nécessaire pour trouver des solutions.”
Il faut que polluer coûte plus cher que dépolluer
Dès lors qu'une activité économique pollue, il est normal que celui qui pollue ait à charge de dépolluer. Si l’on ajoute au principe « pollueurs payeurs » celui de « dépollueurs aidés », on ira deux fois plus vite car alors dépolluer coûtera moins cher que polluer.
La raison d’être de Veolia est économique, sociale et environnementale
Pour Antoine Frérot, les entreprises ne sont pas tant critiquées pour les problèmes environnementaux que pour la question de leur utilité.
Pour Antoine Frérot, la raison d'être décrit l’utilité de l'entreprise et ce qu’elle fait. C’est une boussole qui prend en compte les intérêts de toutes ses parties prenantes dans une performance plurielle. Si une entreprise est l’objet des intérêts privés des différentes prenantes qui s’y engagent (actionnaires, salariés, clients, etc.), elle est aussi un outil d’intérêt général car elle sert une plus large partie de la société et prépare l'avenir. Le dirigeant d'entreprise, comme l'entreprise elle-même, est donc un « objet politique ». Il doit expliquer ce que l'entreprise fait, pourquoi il est souhaitable qu'elle se développe et continue à exister, et pourquoi elle a besoin d'aides et d’alliés.
« Dans 20, 30 ans, y aura-t-il encore de l’eau en France ? »
Frédéric Van Heems a rappelé que la quantité d'eau ne varie pas sur la planète. Mais avec l’urbanisation croissante, il faut qu’elle soit bien répartie, à un coût accessible à tous et avec une qualité sanitaire suffisante. Aujourd’hui encore, 850 millions d'habitants n’ont pas d’accès à l'eau potable et 2 milliards à l’assainissement.
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Vidéo de la conférence avec Antoine Frérot à Futurapolis
Vidéo de la conférences avec Frédéric Van Heems à Futurapolis