Ce 21 janvier à Paris, la nouvelle édition du « Challenge Microcapteurs 2019 », ouverte à l’international, et initié par Airparif et l’Agence Française pour le Développement (AFD), a permis d’évaluer pendant 4 mois les performances de capteurs mesurant la qualité de l’air. Résultats : 34 microcapteurs testés et 4 lauréats dans la catégorie “qualité de l’air intérieur”. Les lauréats ont été sélectionnés par un jury constitué des partenaires d’Airlab - dont Veolia.
Ce challenge permet de définir des critères de choix pour les utilisateurs en fonction de leurs besoins. Il a été initié par Airlab, accélérateur de solutions technologiques ou comportementales pour améliorer la qualité de l’air, avec ses partenaires parmi lesquels Veolia, En effet, le Groupe partenaire fondateur d’Airlab depuis 2017, a développé une offre garantissant une meilleure qualité de l’air intérieur.
Améliorer la qualité de l’air avec des capteurs connectés plus performants
Les capteurs de qualité de l’air, miniaturisés et à faibles coûts, équiperont les villes, les bâtiments, les véhicules et les citoyens. Ces technologies suscitent l’intérêt sur tous les continents. Et dans les pays émergents ou en développement, dont l'AFD accompagne les autorités, se conjuguent des niveaux de pollution élevés et des ressources techniques et financières limitées : l’enjeu est donc de taille autour de ces équipements de mesure pour améliorer la qualité de l’air.
Les lauréats sont...
Dans la catégorie « Air Intérieur – Pilotage (IA-P) » : Le capteur E 4000NG de NanoSense (France)
Dans la catégorie « Air Intérieur – Monitoring (IA-M)» : Le capteur E 5000RE de NanoSense (France)
Pour les catégories « Air Intérieur » monitoring, sensibilisation et pilotage : les capteurs Airvisual Pro+ de Iqair (Suisse) et Laser EGG de Kaiterra (Chine).
Ils ont été sélectionnés parmi 34 microcapteurs testés pendant 4 mois à Paris sur 44 paramètres et 15 polluants : en laboratoire de métrologie, dans des véhicules, sur des personnes et dans les stations d’Airparif. Cette évaluation a passé au crible 5 critères : l’exactitude de la mesure, l’ergonomie, la pertinence des polluants mesurés par rapport à l’usage, le coût et la solution dans la catégorie concourue (encombrement, interopérabilité, prise en main, gestion des données).
Les meilleures performances concernent les capteurs fixes en air intérieur, par rapport à l'édition 2018, pour des utilisations de sensibilisation ou pour gérer la qualité de l’air à l’intérieur d’un bâtiment. On constate un niveau d’ergonomie en progression de 10 % et une amélioration de l’exactitude de 30 %. Ces évaluations sont disponibles sur www.airlab.solutions.