Une seconde vie pour les huiles usées
Transformer les huiles destinées à être brûlées ou jetées, c’est la mission de l’Usine de Régénération des Huiles Usées au Québec. Tania Bélanger (Directrice Performance et Optimisation) et Valérie Messier (Directrice Assurance Qualité) ont développé ensemble des solutions pour optimiser et valoriser la qualité des huiles entrantes aussi bien que sortantes.
Directrice Assurance Qualité - Industrie
Depuis 2 ans chez Veolia - Canada
Les meilleures choses qui arrivent dans le monde de l'entreprise ne sont pas les résultats du travail d'un seul homme. C'est le travail de toute une équipe. (Steve Jobs)
Directrice Performance et Optimisation - Industrie
Depuis 14 ans chez Veolia - Canada
« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. » (Henry Ford)
Quel a été le déclencheur du projet ?
Valérie Messier
Dans un premier temps, notre objectif a été de standardiser les « recettes » et le procédé de production de nos produits finis. Pour cela, nous avons mis en place des outils d’aide à l’opération qui rendent l’huile régénérée plus stable au niveau de sa qualité. Nous nous sommes ensuite penchés sur la qualité de l’huile entrante, principalement issue des garages automobiles suite aux vidanges d’huile des voitures.
Tania Bélanger
Nous voulions améliorer nos produits et optimiser nos retours de subventions de la SOGHU (Société de gestion des huiles usagées). Pour cela, nous avons cherché à harmoniser la qualité de la matière première qui arrive à l’usine.
Quel problème résout-il ?
Valérie Messier
On avait observé des variations au niveau des concentrations en eau dans l’huile entrante de 2 jusqu’à 10%, ce qui entraîne des perturbations dans les équipements de régénération.
Il fallait donc trouver une solution pour tamponner ces pics de concentration en eau et rendre l’huile plus homogène.
Puisqu’on perdait de l’argent au niveau des subventions quand l’huile entrante dépassait 5% d’eau,
il fallait modifier notre processus d’acceptation des huiles usagées de manière à ce que celles ayant la plus haute teneur en eau soient mélangées à celles ayant la plus faible.
Comment avez-vous développé ce projet ?
Valérie Messier
L’initiative venait de Tania, mais nous avons travaillé très étroitement pour développer ce projet.
Les équipes étaient également très impliquées : leur expérience nous a permis de savoir plus précisément comment y arriver.
Tania Bélanger
Il me semblait primordial de comprendre les enjeux de tout le monde
– aussi bien ceux de l’usine de régénération que ceux du réseau de collecte – et de travailler avec toutes les personnes impactées afin de prendre les bonnes décisions.
Qu’est-ce que chacune de vous a apporté ?
Valérie Messier
Tania était très participative dans son approche. Elle n’a jamais cherché à nous imposer quoi que ce soit : au contraire, elle nous sollicitait pour chercher les solutions collectivement.
Tania Bélanger
L’expertise technique de Valérie a été essentielle. Mais au-delà de ça, elle a fait preuve de beaucoup d’ouverture d’esprit et de leadership auprès de son équipe
Quelle a été votre plus grande satisfaction ?
Valérie Messier
J’ai été très agréablement surprise quand Tania m’a invitée à présenter le projet avec elle devant la direction. Elle tenait à partager notre réussite, et j’ai beaucoup apprécié ce geste.
Tania Bélanger
Le projet s’est développé de manière très fluide et rapide, parce qu’on avait les bonnes personnes autour de la table. Ce travail d’équipe a été très enrichissant et ça a permis de réunir des secteurs très différents !
Quels sont les impacts positifs du projet ?
Valérie Messier
Même si le projet n’a pas encore été implanté, nous connaissons désormais les étapes à suivre pour arriver à homogénéiser l’huile. Ce qui nous rend prêts à un éventuel changement dans nos méthodes.
Tania Bélanger
Notre usine est encore jeune, mais ce travail d’optimisation démontre notre volonté d’améliorer sans cesse notre qualité et notre performance. C’est la clé pour rester compétitif.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Valérie Messier
Dans les huiles usées, il y a aussi un certain pourcentage d’antigel. Nous travaillons sur une méthode pour le mesurer et mieux connaître son impact sur notre procédé.
Tania Bélanger
Nous avons pleins de projets pour les années à venir, de belles opportunités pour réunir les forces de notre Groupe !
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