C’est sur ces mots qu’Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia, a conclu son intervention lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Eau qui se tient à New-York du 22 au 24 mars, un événement majeur réunissant l’ensemble des acteurs mondiaux sur les questions cruciales liées à l’accès à l’eau et à l’assainissement. Ce sera l’occasion pour Veolia de rappeler que le monde a toutes les raisons de rester optimiste car les solutions existent.
Objectif « Net Zero Water »
« Sur les trois dernières années, nous avons été en mesure d’économiser la consommation équivalente à celle d’une ville de 6 millions d’habitants, à savoir 320 millions de mètres cubes d’eau et ce, grâce à une meilleure gestion, à des solutions digitales et à l’innovation», soulignait Estelle Brachlianoff insistant que si parler est essentiel pour faire avancer le débat, rien ne vaut les actes et les résultats. A travers le monde, les solutions développées par le Groupe sont autant d’exemples de performance écologique prêts à être massivement déployés. Comme dans le New Jersey à New York où Veolia a apporté une réponse efficace aux graves problèmes de fuites d'eau du réseau, ou en Namibie où le Groupe transforme les eaux usées de la capitale en eau potable. Du côté des industriels aussi Veolia offre des solutions leur permettant de réduire leur consommation d’eau, en utilisant notamment de l’eau recyclée dans leurs process et bien plus encore. « L’exemple de la raffinerie Sinopec près de Pekin en Chine, est quant à lui assez remarquable, souligne la directrice générale du Champion mondial de la transformation écologique, car en plus d’optimiser son cycle de l’eau, nous avons restauré une zone humide de 8 hectares à la sortie du traitement des eaux usées, permettant une revalorisation de la biodiversité ».
Ainsi, les solutions existent déjà mais pour les dupliquer massivement sur l’ensemble des territoires, il est essentiel que tous les acteurs de l’eau – états, collectivités, organisations non gouvernementales et entreprises privées – se mettent ainsi autour de la table pour s’accorder et agir conjointement.
L’inaction plus coûteuse que l’action
Le monde est-il prêt à accepter les changements que cela implique et à se projeter dans un monde transformé ? Si l’on en croit un sondage réalisé avec Elabe en 2022 sur un panel de 25 000 personnes, dans 25 pays -soit plus de la moitié de la population mondiale sur les 5 continents - la réponse est oui. « Les attentes et souhaits s’expriment bien au-delà de cette seule salle de conférence, déclarait Estelle Brachlianoff.
Ce sondage a démontré que pour 70% de la population mondiale, la transformation écologique coûterait moins cher que l’inaction. Le monde est prêt à accélérer. Alors agissons !
Et Veolia agit et annonce dans la foulée un engagement à hauteur de 1,5 milliard de dollars en faveur de l'accès à l'eau et à l'assainissement dans le monde en soutien aux objectifs visés par la conférence de l'ONU sur l'eau.