La 2éme édition du festival ELLE Green s’est déroulée le week-end du 12 au 13 juin à la Fondation Goodplanet, à Paris, en partenariat avec Veolia. Ateliers, tables rondes, projections, cours de cuisine, tutoriels… étaient au programme autour du thème : “Vivre en harmonie avec la nature”, soit revoir notre façon de consommer, de penser, pour être en harmonie avec le vivant qui nous entoure. A l’occasion de la table ronde « Peu c’est mieux ? Eloge de la sobriété heureuse », Veolia y a partagé son soutien au développement du modèle innovant des tiers-lieux éco-responsables, véritables espaces d’expérimentations, de lien social et de sensibilisation de l’ensemble des acteurs des territoires aux enjeux de la transformation écologique.
Créer des liens, chercher un équilibre entre les parties prenantes sur les enjeux sociétaux
Fanny Demulier - responsable Communication Raison d'être et RSE chez Veolia - a expliqué la nécessité de sensibiliser et de mobiliser les individus pour véritablement impulser le changement de nos modes de production et de consommation, et créer un mouvement collectif.
Veolia a défini sa Raison d'être pour se fixer un cap sur le long terme : le Groupe vise une performance plurielle qui met au même niveau d’exigence les enjeux financiers, sociétaux, environnementaux, commerciaux et sociaux. Nous avons pour priorité d’engager toutes nos parties prenantes - nos clients, nos investisseurs, nos salariés, … - pour progresser et trouver ensemble un équilibre d’impact dans l’intérêt du plus grand nombre. C’est pourquoi pour Veolia, la connexion à la nature, qui repose notamment sur la prise en compte des enjeux liés à la consommation des ressources et aux pollutions émises, passera d’abord par des prises de conscience et des changements de comportements individuels dans nos façons de penser et de faire, a introduit Fanny Demulier.
Les tiers-lieux, pour sensibiliser et mobiliser le plus grand nombre
La REcyclerie de Paris, dont Veolia est le partenaire principal depuis l’ouverture du lieu en 2014, accueille un large public et propose différentes activités : une ferme urbaine, installée sur un ancien terrain ferroviaire, pour sensibiliser à l’alimentation locale et responsable ; un atelier de réparation d’outillage et d'appareils électroménagers, pour repenser la notion d'usage et lutter contre l’obsolescence programmée ; et aussi une bibliothèque sur l’environnement, soutenue par la Fondation Veolia dans le cadre du Prix du Livre Environnement. Le lieu propose également une programmation gratuite et accessible au grand public pour apprendre, comprendre et échanger sur les grands enjeux environnementaux et sociétaux actuels.
Savez-vous, par exemple, qu’on utilise une perceuse en moyenne 12 mn dans une vie ! À La REcyclerie de Paris, elle est réparée, mutualisée et prêtée aux adhérents... Ce tiers-lieux vise à sensibiliser le plus grand nombre aux gestes éco-citoyens. 600 personnes y viennent chaque jour de tous les horizons avec des attentes très variées, et le club de La REcyclerie compte 600 adhérents. Le partenariat avec Veolia est un soutien indispensable pour la programmation éco-culturelle qui propose plus de 500 événements par an, gratuits et accessibles à tous (conférences, rencontres, ateliers). Ce partenariat permet aussi de dupliquer et d'essaimer ce modèle ailleurs, prouvant que de petits acteurs et de grandes entreprises peuvent travailler ensemble pour sensibiliser et mobiliser le plus grand nombre sur les sujets d’environnement, a précisé Marion Bocahut, cheffe de projet éco-culturel de La REcyclerie.
Les tiers-lieux, pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux des territoires
Co-construit par Veolia et son partenaire local, The Maker Space Foundation, le tiers-lieux Le Baobab à Durban (Afrique du Sud) s'inspire du modèle de La REcyclerie à Paris.
Le Baobab est un tiers-lieu adapté au contexte de l’Afrique du Sud. Il est centré sur le recyclage des déchets plastiques : on y a créé par exemple des peignes à base de bouchons de bouteille en plastique. Au Baobab, nous répondons à l’un des enjeux sociétaux de la ville de Durban en formant à l'entreprenariat 300 jeunes femmes. Nous avons aussi un programme d’initiation au jardinage dans les écoles pour avoir un impact environnemental à plus long terme. Notre partenariat avec Veolia nous apporte des ressources pour mettre en œuvre le changement au niveau local, a expliqué Steve Gray, responsable du Baobab de Durban et fondateur de The Maker Space Foundation en Afrique du Sud.
Mener ensemble une bataille collective pour la Planète
Pour Veolia, les tiers-lieux sont des lieux où s’organise concrètement la transformation écologique, par les solutions locales qu’ils apportent à leur territoire d’implantation et à l’ensemble de ses acteurs (citoyens, collectivité, associations, entreprises, …).
Ces tiers-lieux qui sont très inclusifs permettent de partager ces enjeux communs et de mener ensemble cette bataille collective pour la Planète. Par exemple, à Niamey au Niger, l'Oasis est un autre tiers-lieu initié par Veolia, dédié à l’entrepreneuriat feminin pour l'autonomie des femmes, avec l'association Empow’Her. Tous ces tiers-lieux sont conçus en fonction des besoins des territoires et des personnes qui se mobilisent dans chaque contexte. Ils sont impactants à long terme. D’ailleurs, nous avons plusieurs nouveaux projets en discussion, a poursuivi Fanny Demulier.
La Raison d'être de Veolia lui impose plus d'exigences sociétales
Le cœur de métier de Veolia, c'est l’environnement. Son positionnement : la transformation écologique pour accélérer la transition en proposant des solutions plus vertueuses. Par exemple : traiter les pollutions ou les déchets dans des boucles locales d'économie circulaire. Ou choisir d’investir dans la transformation d’installations pour y remplacer le charbon par des énergies vertes, comme à Pecs (Hongrie) où Veolia chauffe la ville avec du bois et de la paille. Ou encore, lors de la crise sanitaire, protéger ses collaborateurs en première ligne sur la voie publique.
Notre Raison d'être nous impose plus d'exigence vis-à-vis des enjeux sociétaux avec une vision plus large de nos impacts et plus de coopération entre toutes nos parties prenantes , a conclu Fanny Demullier.