Contrairement aux grandes surfaces cultivées du début du siècle, le paysage est morcelé en petites parcelles qui sont organisées autour de cours d’eau artificiels, un nouveau mode d’irrigation créé à partir du recyclage des eaux usées de la ville.
Les hangars agricoles sont remplacés par des tumuli. Ces monticules de terre, nouveaux lieux de stockage agricole, utilisent le sol comme isolant, préservant ainsi le paysage. Ces tumuli protègent leur contenu contre les intempéries. Leur surface végétalisée sert d’îlot de biodiversité.
Les maisons sont construites à partir d’un matériau recyclé et de matériaux locaux grâce à de nouvelles techniques industrielles. L’énergie est décentralisée et produite localement. De petites unités de production d’énergie renouvelable sont installées dans les jardins.
Non loin des habitations, se trouve(nt) une ou plusieurs micro-usines chargées d’assainir leurs eaux usées. Elles font appel à la phyto-dépollution, et sont pilotées par des « veilleuses », des tours filtrantes qui ont pris place dans le paysage. Devant les pavillons, on peut apercevoir des robots-tondeuses autonomes qui s’assurent de l’entretien des pelouses, même par mauvais temps.
Trois éléments à découvrir aux nouvelles frontières de la ville