Le PDG du Groupe Veolia a signé avec 15 PDG de grandes entreprises le Guide de la bioéconomie circulaire du WBCSD. Ce guide donne les clés de la bioéconomie circulaire qui recourt à des solutions basées sur la nature pour répondre à cinq priorités : le dérèglement climatique, la pénurie de ressources, la perte de biodiversité, le changement d'affectation des sols et le gaspillage alimentaire. La bioéconomie circulaire représentera à l’horizon 2030 près de 8 milliards de dollars US (source Boston Consulting Group).
Alors que la population mondiale a doublé ces 50 dernières années, l'extraction des ressources - elle - a triplé. 90 % de la perte de biodiversité et du stress hydrique sont causés par l'extraction et la transformation des ressources naturelles. Si nous ne modifions pas la manière dont nous gérons et réutilisons les ressources, nous serons confrontés aux conséquences accrues de leur rareté, du dérèglement climatique et de la perte de biodiversité.
La bioéconomie circulaire maximise l’usage renouvelable des ressources biologiques
Elle répond de manière durable aux besoins de la société en nourriture, en produits et en énergie. Dans une bioéconomie circulaire, les ressources biologiques sont récupérées pour être réutilisées autant que possible. Ainsi, les ressources sont mieux allouées aux besoins sociétaux et à la préservation de l'environnement. Ces solutions basées sur la nature permettraient à plus de 9 milliards de personnes de bien vivre avec une empreinte écologique limitée. La bioéconomie circulaire ne représente aujourd’hui que 7 % de l’économie.
Un exemple : le partenariat entre Veolia et Yara pour recycler les nutriments
Veolia a signé un partenariat avec Yara, groupe spécialisé dans la nutrition des cultures, pour développer l’économie circulaire des chaînes de production alimentaire et agricole en Europe, en recyclant les nutriments issus de ces productions, dans des boucles fermées. Veolia et Yara invitent les entreprises du secteur à rejoindre cette initiative.
Le PDG de Yara, Svein Tore Holsether, rappelle dans le guide de la bioéconomie circulaire « l’importance du recyclage des nutriments pour rendre l'agriculture plus durable. »
« Nous appelons davantage d'entreprises à intégrer la bioéconomie circulaire”, explique Maria Mendiluce, directrice générale des programmes climat et énergie, villes et mobilité et économie circulaire du WBCSD.
Publié à l'occasion du European Business and Nature Summit qui a eu lieu à Madrid les 7 et 8 novembre, ce guide a été élaboré avec les entreprises membres du programme Economie circulaire “Factor10” du WBCSD, en collaboration avec le Boston Consulting Group (BCG) et les programmes Forêt et Food & Nature.
Le WBCSD, basé à Genève, est une organisation réunissant 190 entreprises internationales unies par un engagement commun de développement durable.
En savoir plus :
> La gestion des biodéchets, un défi environnemental majeur
> Press day Veolia : Comment nourrir 9 milliards d’humains en 2040 ?
> Le CEO Guide to the circular bioeconomy du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD)