- CHIFFRE D’AFFAIRES DE 6 675 M€ EN LEGER RETRAIT DE 0,5%1 ET EN HAUSSE DE 2,3%1 HORS EFFET COVID2.
- EBITDA DE 970 M€, SOIT -2,9%1 ET +4,8% HORS EFFET COVID2
- EBIT COURANT DE 392 M€, SOIT -13,3%1 ET +4,7%1 HORS EFFET COVID2
- RESULTAT NET COURANT PART DU GROUPE DE 121 M€, EN REPLI DE 29,3%1 HORS PLUS-VALUES ET EN HAUSSE DE 3,9%1 HORS EFFET COVID2
- ENDETTEMENT FINANCIER NET EN BAISSE DE 431 M€, A 11 531 M€
1 Variations à périmètre et change constants
2 Les effets COVID correspondent aux coûts directs incrémentaux des mesures spécifiques mises en place pour faire face à la situation et aux coûts indirects de la crise sanitaire (baisse de volumes d’activité, réductions de marge, sous activité) mesurés par l’ensemble des business units du Groupe au travers de leurs analyses de la performance réalisées à fin mars 2020.
PRIORITE A ETE DONNEE A LA CONTINUITE DES SERVICES EN ASSURANT UNE SECURITE RENFORCEE A NOS SALARIES
IMPACT MODERE DE LA CRISE SANITAIRE AU PREMIER TRIMESTRE ET DES SIGNES D’AMELIORATION DEPUIS FIN AVRIL
POURSUITE DE LA CROISSANCE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DES RESULTATS A UN BON RYTHME HORS EFFET COVID
MISE EN ŒUVRE D’UN PLAN D’ADAPTATION D’ECONOMIES SUPPLEMENTAIRES DE 200 M€ AVEC EFFET PLEIN EN 2020 AFIN D’ETRE EN MESURE DE REBONDIR DES LA FIN DE LA CRISE
Antoine Frérot, Président Directeur Général du Groupe a déclaré : «L’année 2020 avait bien démarré pour Veolia, avec des mois de janvier et février dans la continuité de la solide croissance réalisée depuis plusieurs exercices. Le choc de la crise sanitaire à laquelle le monde doit faire face a créé un violent désordre et mis à l’arrêt de nombreux pans de l’économie mondiale. Face à cette situation, Veolia est en ordre de bataille pour faire face à tous ses enjeux. En tant que fournisseur de services essentiels dans l’eau, les déchets et l’énergie, partenaire des villes et des entreprises, Veolia est totalement mobilisé et assure la continuité de ses services tout en protégeant avec la plus grande rigueur l’ensemble de ses salariés dont je salue l’engagement et la mobilisation partout dans le monde. Dans ce contexte, le groupe a affiché une bonne résistance au cours du premier trimestre, avec un chiffre d’affaires en repli de seulement -0,5% et un EBITDA en baisse de -2,9%, à périmètre et change constants. Afin de réduire autant que possible les effets du choc économique et de permettre au Groupe de ressortir dans les meilleures conditions possibles de cette période, j’ai d’ores et déjà lancé un plan d’adaptation très ambitieux qui vise à réduire en 2020 les dépenses de 200 M€ supplémentaires et les investissements de 500 M€ en préservant les investissements de croissance. Ce plan d’économies vient s’ajouter à l’objectif annuel 2020 de 250M€. La liquidité du Groupe est très solide avec 5,4 Mds€ de trésorerie et 4,2 Mds€ de lignes de crédit disponibles. Cette solidité financière et l’agilité du Groupe permettront de saisir les opportunités qui se présenteront dès la fin de la crise.»
Chiffre d’affaires de 6 675 M€ contre 6 785 M€ au T1 2019, soit un repli de -1,6% en données courantes, de -1,3% à change constant et de -0,5% à périmètre et change constants.
La croissance du chiffre d’affaires au cours du premier trimestre s’est poursuivie avec un effet volumes-commerce de +1,8% (+120 M€) et des prix bien orientés (effet de +80 M€ soit +1,2% sur le chiffre d’affaires) mais cette dynamique a été quasi-absorbée par les effets négatifs de la crise sanitaire, d’abord en Asie puis dans l’ensemble des géographies (impact de -192 M€).
La baisse du prix des matières recyclées (-62 M€) M€ due essentiellement à la baisse du prix des papiers (-50% sur les prix de vente moyens du Groupe et -74% sur les prix de référence entre le T1 2019 et le T1 2020) qui s’est poursuivie jusqu’à fin mars a été partiellement compensée par l’effet positif des variations des prix des énergies (+30 M€) principalement en Europe Centrale et Orientale.
Les variations des changes ont eu un impact défavorable limité de -26 M€ sur le chiffre d’affaires du premier trimestre. L’effet périmètre est négatif de -48 M€, avec pour principal élément la cession fin décembre 2019 de l’activité de chauffage et de froid aux Etats-Unis (TNAI) qui pèse pour -116 M€.
A change constant, les variations enregistrées au cours des 3 premiers mois de l’exercice 2020 ressortent comme suit :
- En France, l’activité s’est repliée de -3,1%. Le chiffre d’affaires de l’Eau est en décroissance de -2,6% sous l’effet de l‘arrêt des travaux à partir de la mise en place des mesures de confinement le 17 mars. Les volumes ont été stables (-0,1%) avec un légère baisse en mars (-1%) et les tarifs ont progressé de +1,5%. L’activité Déchets affiche une baisse de -3,7%, avec des volumes en hausse jusqu’à mi-mars puis un forte baisse des activités liées aux marchés industriels et commerciaux (collecte en baisse de 32% en mars, fermeture de 70% des centres de tri). Les volumes enfouis et incinérés ont crû de 3% sur le trimestre.
- L’Europe hors France est en hausse de +1,1%. Bonne performance en Europe Centrale et Orientale (+2,2%) avec une activité Energie en hausse de +1,7% et l’Eau en croissance de +4,7% avec des prix et des volumes en hausse, malgré l’effet défavorable de la crise sanitaire sur le tourisme en République Tchèque. Le Royaume-Uni et l’Irlande ont affiché une très bonne performance avec une hausse du chiffre d’affaires de +5,4% avec une très bonne disponibilité des PFI (96%) et de bon volumes enfouis, soutenus par la forte réduction des exportations de déchets à la suite de la mise en place d’une taxe à l’importation par les Pays-Bas. L’Europe du Nord est en repli de -3,1% du fait de sa plus grande exposition aux activités de services industriels. Le chiffre d’affaires de L’Europe du Sud a été stable malgré le fort impact de la crise sanitaire en Italie et en Espagne.
- Le Reste du monde est en repli de -1,8% à change constant mais en hausse de +2,2% en organique, les Etats-Unis ayant cédé TNAI fin 2019. L’Asie a continué de progresser (+6,9%) malgré l’effet de la crise sanitaire, avec un chiffre d’affaires en Chine quasi-stable (-1% à 211 M€) où la baisse des volumes de déchets toxiques a été compensée par les développements dans l’énergie et le recyclage. Le Japon a continué de croître fortement (+10%) à la fois dans l’Eau municipale et la construction (démarrage des travaux de l’usine de production de lithium). L’Amérique du Nord est en repli de -20,4% mais stable après retraitement de l’effet de la cession de TNAI. L’Amérique Latine est en croissance de +12,3% avec un effet hausses tarifaires en Argentine et l’intégration de sociétés acquises en Equateur au Chili. La zone Pacifique est en croissance de +1,6%. L’Afrique et le Moyen-Orient sont en hausse de +6,0%.
- Les activités mondiales sont en repli de -3,6%. Les déchets dangereux ont assez bien résisté au cours du premier trimestre (-1,1%) grâce à certains secteurs porteurs (pharmacie, agrolimentaire, chimie). Les travaux sont en baisse de -1,7% avec Veolia Water Technologies en hausse de +10,4% sous l’effet de la construction d’usines de dessalement au Moyen-Orient et des chantiers peu exposés à la crise sanitaire et la SADE en baisse de -13,5% avec l’arrêt de la quasi-totalité des chantiers en France à partir du 17 mars.
Par activité, à change constants : dans l’Eau, le chiffre d’affaires est en légère hausse (+0,6%). Les déchets ont progressé de +1,6%, avec des volumes de déchets en baisse de -1,8% mais en hausse de +1,7% hors effet crise sanitaire et des prix bien orientés à +2,4%. L’Energie est en repli (-7,3%) sous l’effet de la cession de TNAI et d’une météo légèrement défavorable.
EBITDA de 970 M€ contre 1 031 M€ au T1 2019, en repli de -5,9% en données courantes, de -5,3% à change constant et de -2,9% à périmètre et change constants.
- L’effet périmètre est négatif de -25M€. L’effet change de -7 M€.
- L’évolution de l’EBITDA est soutenue par l’effet positif des réductions de coûts (+64 M€) qui permettent d’absorber l’effet de pincement prix de -42 M€. La météo a pesé à hauteur de -9 M€. La hausse des tarifs de chaleur et des prix de vente d’électricité (+36 M€) ont permis de plus que compenser l’effet de la poursuite de la baisse des prix des recyclats (-15 M€). La crise sanitaire a pesé à hauteur de -80 M€ sur l’EBITDA.
EBIT Courant de 392 M€ contre 484 M€ au T1 2019, soit -18,0% à change courant et -13,3% à périmètre et change constants.
- Effet de -4 M€ des variations de change.
- L’EBIT courant est en repli sous l’effet de la décroissance de l’EBITDA. Les dotations aux amortissements (y compris remboursements des actifs financiers opérationnels) sont en hausse de 19 M€ à 535 M€. Le solde provisions, ajustements de juste valeur et plus-values de cessions industrielles est en sensible baisse, à +3 M€ contre +14 M€ au T1 2019. La contribution du résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées est en baisse de 7 M€, à 16 M€, du fait de l’impact de la crise sanitaire sur les sociétés d’eau chinoises.
Résultat net courant part du Groupe de 121 M€ contre 209 M€ au T1 2019 (-40,2% à données constantes et -29,3% à périmètre et change constants et hors plus-values financières).
- Le coût de l’endettement financier net est stable, à -112 M€. Les plus-values sont en baisse à +4M€ contre +18 M€ au T1 2019.
- Le taux d’impôt courant est en légère hausse à 27,5% contre 24% au T1 2019.
L’endettement Financier Net ressort à 11 531 M€ au 31 mars 2020, en baisse de 431 M€ vs mars 2019.
L’endettement financier net a bénéficié de la discipline en termes d’investissements, en repli de 9,5% à 458 M€ et d’une bonne maîtrise de la variation saisonnière du Besoin en Fonds de Roulement, relativement comparable à celle au 31 mars 2019 à -794 M€.
Au 31 mars 2020, le Groupe affiche une position de cash particulièrement élevée de 5,4 Mds€, à laquelle s’ajoutent 4,2 Mds€ de lignes de crédit non utilisées, soit au total 9,6 Mds€ de liquidités.
Perspectives
Comme précédemment annoncées, du fait de l’absence de visibilité liée à la crise sanitaire, les objectifs 2020 ont été suspendus.
Le Groupe a lancé dès le début de la crise sanitaire en Europe un plan d’économies spécifique de 200 M€ qui vient s’ajouter à l’objectif annuel de 250 M€. Ce plan, Recover and Adapt, vise à réduire autant que possible l’effet négatif de la crise sanitaire sur les résultats du Groupe en 2020.
En complément de ces économies supplémentaires, Veolia a également lancé un programme de réduction de ses investissements 2020 de 500 M€ (soit 20% des investissements initialement prévus sur l’année) afin de limiter l’impact de la crise sur la génération de cashflow de l’exercice en cours.
Le groupe Veolia est la référence mondiale de la gestion optimisée des ressources. Présent sur les cinq continents avec plus de 171 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, qui participent au développement durable des villes et des industries. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler.
En 2018, le groupe Veolia a servi 95 millions d’habitants en eau potable et 63 millions en assainissement, produit près de 56 millions de mégawattheures et valorisé 49 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires consolidé de 25,91 milliards d’euros. www.veolia.com
Avertissement important
Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au développement des activités de Veolia Environnement dans des secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes ressources humaines et financières, le risque que des changements dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant habituellement dans les accords de cession, le risque que le respect des lois environnementales puisse devenir encore plus coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de change aient une influence négative sur la situation financière de Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités passée, présentes et futures, de même que les autres risques décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers.
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