Notre histoire

De la Compagnie générale des eaux à Veolia : explorez les débuts de notre engagement pour la transformation écologique, et découvrez comment nous en sommes aujourd’hui devenus les champions mondiaux.

Notre récit commence en France, avec un décret impérial pour l’alimentation en eau des villes, et se poursuit aux quatre coins du globe, avec le développement de solutions ambitieuses, destinées à préserver notre environnement et nos ressources… en passant par le rapprochement avec Suez et la création du Champion Mondial de la Transformation Écologique.

Plongez dans une histoire riche, qui suit les évolutions, petites et grandes, de notre société.

Accompagner les changements sociétaux du 19e siècle

Faisons un saut dans le passé. Nous sommes au 19e siècle. En Europe, l’industrialisation concentre les populations dans les zones urbaines. En 1800, 20 millions d’Européens vivent dans des villes de plus de 5 000 habitants. Un siècle plus tard, ils sont près de 150 millions. Les villes doivent s’adapter. Eau, déchets, énergie, transports… 
De ces enjeux émergent de nouvelles expertises qui, une fois conjuguées, préfigureront ce qu’est aujourd’hui Veolia : un Groupe au service du progrès humain, capable d’apporter des solutions concrètes aux défis de la transformation écologique.

histoire veolia tuyau bonna

Alimenter les villes en eau

Saviez-vous qu’au 18e siècle, on pouvait croiser dans Paris des porteurs d’eau, chargés de faire circuler l’eau dans la capitale ? C’est seulement au 19e siècle que de nouvelles techniques rendent possible la desserte en eau de logements individuels. Les grandes villes, comme Paris, mais aussi Lyon, Marseille ou Toulouse, revoient alors leur système d’alimentation en eau.
Le 14 décembre 1853, Napoléon III autorise la création de la Compagnie générale des eaux. C’est à Lyon qu’elle obtient sa première concession de service public de distribution d’eau. D’autres villes françaises suivront, comme Nantes, Nice ou Paris et sa banlieue. Puis, dès 1880, la Compagnie franchit les frontières de l’Hexagone. C’est le début de son expansion à l’international, d’abord avec Venise, puis Constantinople et Porto. Enfin, à Reims, dès 1884, elle élargit ses compétences au traitement des eaux usées.

Lutter contre l’insalubrité urbaine

Le 19e siècle voit les débuts du courant hygiéniste. En cherchant à endiguer les épidémies et donc à lutter contre l’insalubrité des villes, l’hygiénisme les confrontent à un autre défi : celui de la gestion de déchets toujours plus nombreux. 
Naissent ainsi les chiffonniers, qui parcourent les rues pour y récupérer des ordures. À Rouen, les frères Soulier créent leur entreprise en 1870. La même année, François Grandjouan est missionné par la ville de Nantes pour « débarrasser les rues des boues et immondices et les transformer en fumier ». Retenez ces noms : nous les retrouvons dans une centaine d’années.

Faciliter les déplacements dans la ville

Histoire veolia transport

Au 19e siècle toujours, les transports en commun évoluent : l’omnibus cède peu à peu la place au tramway, plus rapide et plus confortable. Celui-ci entraîne avec lui le développement de la traction mécanique, d’abord à vapeur, puis à air comprimé et électrique. En 1875, la Compagnie générale française de tramways entame l’exploitation de ses premières lignes au Havre, à Nancy, à Marseille et à Bordeaux. 
Plusieurs décennies plus tard, en 1912, alors que les automobiles se multiplient, Charles Blum crée la Compagnie générale d’entreprises automobiles, d’abord pour gérer un parc de véhicules routiers utilitaires. En 1919, elle se lancera sur le marché parisien de la collecte des ordures ménagères.

Économiser l’énergie

Laissons passer quelques années et partons dans l’Aisne. En 1937 l’hôpital de Villiers-Saint-Denis demande à la société Chauffage Service d’assurer la conduite et l’entretien de son installation avec température garantie. C’est le tout premier contrat de performance énergétique.

Associer des expertises variées

Revenons à l’eau. En 1953, la Compagnie générale des eaux fête son centenaire. Avec 10 000 km de réseau, elle dessert 8 millions de personnes en eau potable, rien qu’en France.
Cinq ans plus tard, l’entreprise se voit confier la quasi-totalité des marchés d’entretien des bases américaines installées en France au sein de l’OTAN. La Compagnie élargit alors son champ d’expertise pour proposer de nouveaux services, liés notamment à la maintenance et à l’énergie.
Ce sont les prémisses de ce que nous appelons aujourd’hui les services d’IFM (Integrated Facilities Management). Les services IFM permettent aux industriels de bénéficier d’un haut niveau d’internalisation des prestations, de la gestion des utilités — qu’il s’agisse d’eau, d’électricité, de vapeur ou de gaz — aux soft services, comme le nettoyage des locaux ou la gestion des déchets.

Apporter des solutions aux problèmes de la seconde moitié du 20e siècle

En 1973, le monde connaît une crise sans précédent : le prix du pétrole est quadruplé, passant de 2,59 à 11,65 dollars. La recherche de techniques nouvelles pour économiser l’énergie s’accélère.

Chauffage Service, qui avait proposé le premier contrat de performance énergétique quelques années plus tôt, a alors fusionné avec la Compagnie générale de chauffe. En réponse au choc pétrolier, l’entreprise propose des solutions innovantes, comme la géothermie, qui exploite la chaleur terrestre, ou la récupération des énergies perdues.

Histoire de veolia usine de dépollution et eaux usées à Rennes

Dans la même période, pour faire face à la nécessité de traiter et valoriser les déchets dangereux, la Compagnie générale des eaux crée SARPI aujourd’hui leader européen dans son domaine. Il traite 4,3 millions de tonnes de déchets dangereux, pour plus de 10 000 clients industriels.

En parallèle, les contours du futur Veolia se dessinent

Dans les années 1980, la Compagnie générale des eaux, est rejointe — entre autres — par les entreprises évoquées précédemment :

  • Grandjean et Soulier, mais aussi la Compagnie générale d’entreprises automobiles : les spécialistes de la collecte des déchets. 
  • La Compagnie générale de chauffe et Esys-Montenay, une autre entreprise du même secteur. En 1998, toutes deux fusionnent pour devenir Dalkia, faisant partie d’EDF depuis 2014.

Eau, déchets, énergie : vous reconnaissez peut-être nos trois métiers historiques, ceux qui, aujourd’hui encore, nous permettent de répondre aux grands défis écologiques de notre époque.

Se doter d’une ambition forte

En 1998, la Compagnie générale des eaux devient Vivendi. L’année suivante, le pôle Vivendi Environnement voit le jour pour regrouper l’ensemble des activités de services à l’environnement : l’eau, la propreté, les services énergétiques et les transports. Les actions de Vivendi Environnement sont introduites à la bourse de Paris en juillet 2000, et intègrent le CAC 20 en août 2001.

En 2003, Vivendi Environnement devient Veolia Environnement. Deux ans plus tard, la marque Veolia se déploiera sur l’ensemble des activités : Eau, Propreté, Énergie et Transports.

Histoire veolia au tournant du xxiéme siècle

Ressourcer le monde

En 2009, Antoine Frérot prend la direction du Groupe et affiche une ambition forte, celle de « devenir l’industriel de l’environnement ». En décembre 2011, Veolia Environnement recentre son portefeuille d’activité et de métiers, et entame un désengagement progressif de l’activité Transport. C’est un nouveau Veolia qui s’annonce.
Transformé, le Groupe est prêt à « Ressourcer le monde », sa signature depuis 2014.

Dès l’année suivante, à l’occasion de la COP21 de Paris, Veolia réaffirme son engagement en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique. En vue de limiter les émissions de gaz à effet de serre, le Groupe s’appuie notamment sur l’économie circulaire, la mise en place du principe de « pollueur-payeur » et la réduction des émissions de méthane.

Les années 2010 sont par ailleurs marquées par des réalisations majeures, partout sur la planète : l’inauguration de la plus grande usine de traitement et de valorisation des boues d’épuration au monde, à Hong Kong, le développement de l’énergie renouvelable biomasse en Hongrie ou encore la création avec EDF de Graphitech, pour démanteler les réacteurs nucléaires.

Devenir le leader de la transformation écologique

En avril 2019, Veolia est l’une des premières entreprises françaises à se doter d’une raison d’être : la transformation écologique. Celle-ci place la volonté d’agir pour réconcilier progrès humain et préservation de l'environnement, au cœur de la mission de Veolia, afin de parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour toutes et tous.

Pour lui donner vie, un plan stratégique, Impact 2023, s’articule autour d’enjeux majeurs : la lutte contre le dérèglement climatique, le traitement des pollutions, l’optimisation des ressources et l’amélioration de notre qualité de vie.

Afin de relever ce défi et face à l’urgence environnementale, en mai 2021, Veolia signe un accord historique : celui du rapprochement avec Suez, premier fournisseur privé d’eau dans le monde et acteur de premier plan en matière de recyclage et valorisation des déchets. En janvier 2022, les premiers salariés anciennement Suez rejoignent les équipes Veolia et en juillet 2022, le Groupe ouvre un nouveau chapitre de son histoire avec la nomination de Estelle Brachlianoff à la tête de Veolia, succédant ainsi à Antoine Frérot.

 Être le leader mondial de la transformation écologique est une immense responsabilité, souligne Estelle Brachlianoff dans sa vidéo de présentation. Vous pouvez compter sur moi pour être à vos côtés, et relever ensemble les défis majeurs de notre époque.

Rendez-vous est donc pris pour écrire le futur. Un futur durable et désirable, dans lequel nous continuerons à répondre aux besoins vitaux de l’humanité, tout en protégeant l’environnement. Et ce, toujours avec la même détermination.

 

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