Une production plus verte et des coûts mieux maîtrisés : les défis de l’industrie automobile
Partout dans le monde, les ventes d’automobiles s’envolent, créant de nouveaux enjeux environnementaux pour les constructeurs. Et ce, au fil de la phase de construction ou encore lors de l’après-utilisation de la voiture, au moment de la déconstruction des véhicules en fin de vie.
Fabriquer un véhicule nécessite des quantités très importantes d’eau et d’énergie. Cela génère, également, un volume tout aussi significatif de déchets. Pour les industriels du secteur, réduire l’impact sur l’environnement du processus de production est devenu une priorité absolue. Développer le recyclage de l’eau, ainsi que le recours aux matières premières secondaires et aux énergies vertes représentent des enjeux majeurs pour l’industrie automobile.
Produire un seul véhicule peut nécessiter jusqu’à 151 m3 d’eau (source : Waterworld).
Autre préoccupation des fabricants de véhicules ? Assurer l'approvisionnement en métaux et autres matières premières, ainsi qu’être capable d'anticiper toute pénurie. Intégrer plus de matière recyclée dans les process de production est donc un enjeu prioritaire. L'Union européenne a été la première à se saisir du sujet en incitant les constructeurs à opter pour une production plus circulaire. En effet, selon la Commission européenne, chaque année, environ 11 millions de véhicules sont radiés des registres des véhicules immatriculés dans l’Union, ce qui représente potentiellement autant de tonnes de déchets. Une mine pour l’industrie automobile, qui nécessite la mise en place d’une filière de déconstruction et une organisation appropriée des flux de matériaux, afin qu’ils soient proprement séparés et transformés.
Autre sujet d'envergure, le nombre de véhicules électriques qui, d'ici 2030, pourrait être compris entre 145 et 230 millions, selon le Global EV Outlook 2021. Lorsqu'ils arrivent en fin de vie, leurs batteries, composées de matériaux polluants, représentent une importante quantité de déchets à valoriser (plastique, solvants, cuivre, cobalt, nickel, manganèse, aluminium, lithium…).
Nous sommes capables de récupérer jusqu’à 97 % des composants d’un véhicule hors d’usage et de recycler jusqu'à 80 % du poids des batteries des véhicules électriques.
Nos solutions pour réduire l’empreinte environnementale de l’industrie automobile
Nous réduisons l’empreinte environnementale de plusieurs sites de production, en étant un partenaire multi-sites unique pour le facility management. Comme par exemple avec le groupe PSA que nous accompagnons sur la gestion multitechnique et multiservice de différents sites en France et en Slovaquie, avec à la clé 17 % d’énergie économisée.
Nous assurons une fourniture sûre et continue de services d’eau complets, en optimisant le cycle de l’eau et en garantissant les performances. Comme à Shanghai, en Chine, où nous avons conçu, construit et exploitons toutes les installations d’eau du site de Michelin Tire.
Nous baissons les coûts de production, avec une approche intégrée de la maintenance technique des bâtiments. Comme en Suède, où nous garantissons le bon fonctionnement des équipements et la maintenance technique des bâtiments de Volvo Cars Group, à Torslanda et Olofström.
Nous réduisons la consommation énergétique et créons des boucles d’économie circulaire, en récupérant la chaleur fatale pour une réutilisation sur site et hors-site. Comme sur le site de Volkswagen de Poznań, en Pologne, où nous réinjectons la chaleur fatale de l’usine dans le réseau de chauffage de la ville. Au total, ce sont 30 bâtiments qui sont alimentés, avec une économie de 1 000 tonnes de CO2 chaque année.
Nous faisons des déchets une ressource, en valorisant les différents matériaux des véhicules, y compris les métaux rares. Comme avec Solvay et Renault, où nous recyclons, en circuit fermé, les métaux contenus dans les batteries des véhicules électriques pour leur donner une seconde vie.
Pour aller plus loin :
consultez nos solutions par industries
Nous aidons nos clients industriels à réduire leur impact environnemental, au regard de leurs défis spécifiques. Par exemple :
- Aéroports et développement durable : comment être à la fois plus vert et plus compétitif ?
- Industrie pharmaceutique : comment mieux maîtriser les coûts tout en limitant l’empreinte écologique ?
- Industrie chimique : comment répondre aux défis environnementaux, en conformité totale avec les réglementations locales ?
- Mutualisation des ressources sur les parcs industriels : de quoi s’agit-il ?
- Circuits de refroidissement industriels