Qu’est-ce que la biodiversité ?
Pour l’Office français de la biodiversité (OFB), la biodiversité représente « l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. » Cette notion tient compte aussi des « interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux ».
Ce terme n’est apparu qu’à partir des années 1980. Et c’est en 1992 lors de la signature de la Convention sur la diversité biologique, au cours du sommet de la Terre de Rio de Janeiro, que la préservation de la biodiversité est reconnue comme un acte important pour l’humanité.
Afin de permettre à toutes les espèces d’exister, nous favorisons au quotidien les initiatives en faveur de la préservation de la biodiversité et des écosystèmes, en concevant des solutions adaptées et respectueuses de l’environnement.
Quelle est l’ampleur de la crise touchant la biodiversité ?
Les écosystèmes et la biodiversité sont en péril. Les activités humaines altèrent les milieux naturels, la faune et la flore.
Les experts de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services économiques (IPBES) dressent un constat alarmiste. Leurs estimations témoignent de l’urgence de la crise de la biodiversité : plus d’1 million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction au cours des prochaines décennies sur les 8 millions estimées dont 5,5 millions d’insectes. Parmi ces espèces ayant un risque d’extinction au niveau mondial, il y a près de 33 % des récifs coralliens, plus d’un tiers de tous les mammifères marins, plus de 40 % des amphibiens, et 10 % d’espèces d’insectes.
75 % de l’environnement terrestre et 66 % du milieu marin sont significativement modifiés par l’action humaine.
Source : la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services économiques (IPBES)
Cette situation nous menace également. En effet, le déclin de la qualité de l’eau, de l’air et des sols affecte le fonctionnement des écosystèmes, et par conséquent la qualité des services qu’ils rendent à l’humain comme la génération de matières premières et d’énergie. Selon l'ONU, plus de 60 % de ces services rendus par la nature sont en cours de dégradation, appauvrissant la biodiversité et mettant en péril l’avenir de l’humanité. Notre mission est d’agir au quotidien pour réduire l’impact environnemental de nos activités et de celles de nos clients afin de préserver la biodiversité.
Notre approche : des actions en ville, dans les exploitations agricoles, sur nos sites et ceux de nos clients
Cette crise de la biodiversité nous concerne tous. Nous sommes très impliqués dans ce défi pour préserver les espèces et les écosystèmes à travers le monde. Depuis 2008, nous sommes partenaires du comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui dresse depuis 1964 l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation des espèces végétales et animales. Pour agir de manière engagée et volontaire, nous avons développé une démarche active en matière de biodiversité autour de plusieurs axes :
L’identification des sites exploités dans des zones prioritaires au regard de la biodiversité avec le développement d’outils permettant d'établir des diagnostics sur la biodiversité ;
L’amélioration de nos procédés, la réduction de l’impact de nos installations, le développement de solutions d’ingénierie écologique ;
L’information, la formation et la sensibilisation de nos équipes et clients aux enjeux de la biodiversité, partout dans le monde, pour donner du sens à notre action.
Avec cette méthode, nous proposons des solutions adaptées aux différentes situations rencontrées sur nos sites ou ceux de nos clients, en ville ou encore dans les exploitations agricoles.
Une gestion plus écologique de nos sites et de ceux de nos clients
Nous favorisons les initiatives de préservation de la biodiversité. En France, par exemple, nous avons réalisé et mis à disposition de nos sites, dès 2012, le guide de la « Gestion écologique des sites Veolia », complété chaque année par de nouvelles fiches. Il rassemble les actions favorables aux écosystèmes, lors de la conception et / ou de la gestion des sites. Il détaille également les actions permettant de favoriser la régénération d’espèces indigènes, de préserver et diversifier les habitats pour la faune et les pollinisateurs ou encore de lutter contre les espèces exotiques envahissantes.
Une prise en compte de l’échelle urbaine
Nous veillons à l’enrichissement de la biodiversité en ville. Pour cela, nous nous intéressons aux différentes méthodes d’agriculture urbaine : potagers partagés, dans les espaces publics ou sur les toits avec des systèmes de permaculture, micro-maraîchage ou encore d’aquaculture. Ce renforcement permet aussi de créer des îlots de fraîcheur et de séquestrer le carbone à l’aide de la végétalisation
L’accompagnement des exploitations agricoles
Nous proposons des méthodes écoresponsables et naturelles pour limiter l’impact environnemental de ces infrastructures. Les usages de l’eau sont un point clé pour améliorer leur compétitivité et diminuer leur empreinte environnementale. Pour cela, nous développons des solutions de traitement naturel des eaux usées et avec des systèmes de capteurs favorisant l’économie circulaire des ressources.
- La mise en place progressive du « zéro phyto » dans ses différents contrats pour limiter l’usage de produits phytosanitaires
- La pratique de l’agriculture urbaine pour nourrir les villes et favoriser la biodiversité
- Le traitement et le recyclage des eaux usées pour l’aquaculture et l’arrosage des exploitations d’agriculture urbaine
- Un contrôle continu et à distance des infrastructures, des alarmes et de la qualité de l’eau des systèmes d’aquaculture
- La transformation des biodéchets en ressources
- Des stations de traitement des eaux usées plus écologiques, plus économiques et moins polluantes grâce à un système composé de plantes, bactéries et micro-organismes.
La différence Veolia
Nous l’avons fait !
France
Dans le cadre de la reconduction du contrat de la Société des Eaux de Marseille, nous avons pris des engagements forts pour la préservation de la biodiversité : analyse faune et flore de 134 sites, empoissonnage de 100 km du canal de Marseille, installation de 120 ruches, 250 nichoirs à abeilles sauvages, 10 hôtels à insectes et 20 gîtes à chiroptères (chauves-souris), plantation de 650 arbustes chaque année…
Australie
Sur le site de Woodlawn, nous organisons une véritable boucle alimentaire : le méthane issu des déchets ménagers de Sydney permet de produire de l’électricité pour 2 500 logements, et de chauffer les bassins à 28 °C d’une aquaculture de barramundis vendus ensuite au marché de Canberra (2,5 tonnes par an).