Eau, énergie, déchets, pollution… Les défis de l’industrie agroalimentaire pour l’environnement
Au-delà des changements d’habitudes alimentaires, de la croissance démographique et de la hausse des niveaux de vie, le secteur de l’agroalimentaire fait face à un enjeu majeur. Comment répondre à l’augmentation des demandes en produits alimentaires et boissons élaborés, sûrs et nutritifs, tout en réduisant la consommation des ressources et en contrôlant les impacts environnementaux, sociaux et sociétaux ?
L’industrie agroalimentaire est une grande consommatrice de ressources. Avant d’arriver sur nos tables, les produits alimentaires et les boissons subissent un processus de fabrication élaboré, dont chaque étape nécessite l’utilisation d’eau et d’énergie.
Pour rincer un kilogramme de salade, l’industrie utilise entre 20 à 30 litres d’eau.
Pour éviter de puiser dans des ressources précieuses et limitées, les acteurs du secteur doivent rationaliser leur consommation d’eau, et traiter les eaux usées en vue de leur réutilisation. Ils doivent également continuer à réduire leur consommation d’énergie avec notamment des solutions pour une meilleure efficacité énergétique, ou en mobilisant des énergies renouvelables : production de biogaz, utilisation de chaudières à biomasse, co-digestion des résidus organiques, etc.
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La fabrication des produits alimentaires et des boissons engendre par ailleurs de grands volumes de déchets industriels. Fanes, pépins de fruits, lactosérum de fromage, pelures et graisses animales sont autant de déchets organiques à traiter. Lorsqu’ils ne sont pas valorisés ou utilisés pour des applications agroalimentaires, l’alimentation animale ou d’autres industries, ces flux offrent des opportunités intéressantes pour la production d’énergie verte ou la valorisation agricole.
Dans le monde entier, environ 66 % des emballages sont utilisés pour les aliments.
Bien que la grande majorité des déchets issus de l’emballage ne soit pas générée dans les usines mais sur les lieux de distribution et de consommation, les sites agroalimentaires cherchent à prendre part à la réduction, au tri et au recyclage adéquat de leurs déchets solides et à atteindre l’objectif du « zéro déchet ». Certaines entreprises vont aussi un peu plus loin en s’approvisionnant en matières premières secondaires, de manière à réduire l’empreinte écologique globale de leur produit sans nuire à la qualité ou à l’intégrité du produit.
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Eau, énergie, déchets : notre approche globale pour limiter l’impact sur l’environnement
Nous aidons à maintenir les permis d’exploitation. Nous gérons les questions de conformité et de pénurie des ressources, tout en garantissant l’acceptation par les communautés locales. Comme par exemple dans l’usine de lait en poudre de Nestlé, dans l’État du Jalisco au Mexique. Dans cette région pauvre en eau, nous réutilisons l’eau issue de la fabrication du lait en poudre. Chaque jour, nous économisons l’équivalent de la consommation quotidienne d’eau de 6 400 personnes.
Nous maximisons la production des usines. Nous garantissons le temps de fonctionnement des installations, et nous transformons les déchets et les sous-produits organiques en ressources. Comme pour le site de Kraft Heinz, à Kitt Green au Royaume-Uni : nous avons conçu, construit et exploitons une centrale énergétique et garantissons la fourniture de vapeur pour maintenir la production. Le bilan ? Aucune interruption non planifiée en 12 ans.
Nous accompagnons la réalisation des objectifs RSE, et aidons à promouvoir les marques industrielles. Pour cela, nous proposons des solutions pour réduire l’empreinte écologique, et améliorer la valorisation des déchets et des sous-produits. Comme pour Danone, à Le Molay-Littry en France, où nous déconditionnons les produits non conformes et valorisons les déchets organiques et les matières plastiques usagées. À la clé, 70 % à 98 % d’amélioration de la valorisation des déchets.
Nous transformons les déchets organiques et les eaux usées en nouvelles ressources : énergie verte, chauffage, alimentation animale, engrais verts, etc. Comme sur le site de Bonduelle, à Nagykőrös en Hongrie, où nous valorisons le biogaz issu des opérations de traitement des eaux usées, pour une réduction de 17 % des factures d’énergie annuelles.
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- Vous améliorez votre efficacité et créez de la valeur
- Vous garantissez le maintien de votre permis d’exploitation
En tant qu’industriel de l’agroalimentaire, quels sont les bénéfices pour vous ?
L’usine Mars de Veghel est la plus grande unité de production de confiseries au monde. Pour aider Mars à réduire son recours aux combustibles fossiles et son impact environnemental, nous avons construit et exploitons une usine de traitement des eaux usées équipée d’une technologie brevetée, qui permet de transformer 98 % de la pollution organique en énergie verte (biogaz). La facture énergétique de l’usine de Veghel a ainsi diminué de 10 %.
La distillerie de Diageo, située à Roseisle en Écosse, faisait face à deux difficultés majeures : une forte consommation d’énergie et une valorisation insuffisante de l’eau issue de la distillation du whisky. C’est pourquoi nous avons développé une solution inédite, qui comprend la production de combustible à partir de résidus d’orge cuit (drêche), la production de biogaz à partir des résidus de la distillation, la production de vapeur à partir de combustible fossile, de biomasse et de biogaz, et le recyclage de l’eau.
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Nous aidons nos clients industriels à réduire leur impact environnemental, au regard de leurs défis spécifiques. Par exemple :